CSRD : c’est quoi, qui est concerné et comment s’y préparer ?
La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une nouvelle directive européenne qui change profondément la manière dont les entreprises doivent rendre compte de leur impact environnemental, social et sociétal.
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La CSRD, c’est quoi exactement ? Qui est concerné et à partir de quand ? Voici un guide clair pour comprendre cette réglementation et anticiper ses obligations.
sociaux (conditions de travail, diversité, inclusion, droits humains),
et de gouvernance (transparence, lutte contre la corruption, conduite responsable).
En résumé : la CSRD, c’est l’obligation pour les entreprises d’être transparentes sur leur impact durable et sur les actions mises en place.
Qui est concerné par la directive CSRD ?
La mise en œuvre est progressive :
Dès 2024 (rapports publiés en 2025) : grandes entreprises déjà soumises à la NFRD (Non-Financial Reporting Directive).
En 2025 (rapports publiés en 2026) : toutes les grandes entreprises européennes dès lors qu’elles remplissent 2 des 3 critères : +250 salariés, +40M€ de CA, +20M€ de total de bilan.
En 2026 (rapports publiés en 2027) : certaines PME cotées.
En 2028 : filiales de groupes non européens opérant dans l’UE au-dessus d’un certain seuil de CA.
À terme, plus de 50 000 entreprises en Europe devront se conformer à la CSRD.
Quels critères pour se conformer à la CSRD ?
Les entreprises devront structurer leur rapport selon les ESRS (European Sustainability Reporting Standards), avec une exigence de double matérialité :
Comment l’entreprise impacte la société et l’environnement
Comment les enjeux écologiques et sociaux impactent l’entreprise
Le rapport devra être :
concret (avec indicateurs chiffrés),
vérifiable (données auditables),
comparable (selon une norme commune).
Pourquoi la CSRD est un tournant majeur
Elle renforce la transparence et la confiance vis-à-vis des investisseurs, clients et partenaires.
Elle pousse les entreprises à adopter de véritables actions durables, pas seulement à communiquer dessus.
Elle met fin au “greenwashing” en imposant des preuves mesurables.
Ne pas anticiper la directive pourrait impacter la réputation et la compétitivité d’une entreprise.
Comment se préparer à la directive CSRD ?
Faire un état des lieux de ses pratiques actuelles (audit RSE, bilan carbone, etc.).
Identifier les écarts par rapport aux normes ESRS.
Définir des objectifs chiffrés et réalistes.
Mettre en place des actions concrètes et documentées.
Se former et impliquer ses équipes (RH, communication, finances, RSE).
L’un des objectifs clés de la CSRD est de valoriser les actions concrètes que l’entreprise met en place pour répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Ces actions, souvent déjà engagées dans le quotidien de l’entreprise peuvent, si elles sont mesurées et documentées, être pleinement intégrées dans le rapport CSRD.
Parmi les initiatives les plus fréquemment valorisées :
Réduction des consommations énergétiques : mise en place d’un plan de sobriété, ajustement des températures dans les bureaux, installation de capteurs ou éclairage LED intelligent.
Mobilité durable : adoption de flottes de véhicules électriques, incitation au covoiturage ou à l’usage du vélo via des indemnités kilométriques vertes, télétravail partiel pour limiter les déplacements.
Dématérialisation des supports physiques : remplacement progressif du papier par des outils numériques (signature électronique, cartes de visite connectées, reporting digitalisé).
Réduction et tri des déchets : amélioration du recyclage en interne, sensibilisation des collaborateurs, choix de partenaires responsables dans la gestion des déchets.
Gestion responsable des ressources : politique d’économie d’eau, d’optimisation de l’usage des matières premières ou d’approvisionnement local.
Et WEMET dans tout ça ?
Sans entrer dans les aspects purement commerciaux, une solution comme WEMET, spécialisée dans les cartes de visite digitales et connectées, illustre concrètement la manière dont une entreprise peut intégrer une action simple mais stratégique dans son rapport CSRD.
Adopter la carte connectée permet notamment de :
Réduire la consommation de papier, d’encre et de plastique en éliminant les impressions répétées à chaque changement de poste ou d'identité visuelle
Améliorer le bilan carbone Scope 3, en diminuant les émissions liées à la production, au transport et à la fin de vie des cartes papier
Documenter une action mesurable, traçable et facilement valorisable dans un reporting de durabilité
Pourquoi cette action entre-t-elle dans le cadre de la CSRD ?
Parce qu’elle coche plusieurs critères clés attendus par les normes ESRS :
ESRS E1 – Changement climatique : en limitant les émissions indirectes liées aux achats et à la logistique
ESRS E5 – Ressources et économie circulaire : par la dématérialisation, la réduction des déchets et l’allongement du cycle de vie
ESRS G1 – Gouvernance : si le projet est piloté et suivi à l’échelle de l’organisation, avec des indicateurs transparents
Exemple de données à inclure dans un rapport CSRD avec WEMET :
Nombre d’impressions évitées sur 12 mois
Économies en CO₂ estimées grâce à la digitalisation des cartes
Pourcentage de collaborateurs équipés d’une solution durable
Le groupe Monnoyeur a récemment franchi le pas en équipant +130 collaborateurs avec des cartes de visite digitales WEMET. L’objectif était clair : éliminer l’usage des cartes papier tout en réduisant l’impact environnemental associé.
Résultat :
Sur une période de 5 ans, le bilan carbone est passé de 1,365 t CO₂e (cartes papier) à seulement ~0,078 t CO₂e avec les cartes connectées, soit une réduction de plus de 94 %.
Cette initiative, simple à mettre en œuvre, s’intègre pleinement dans une démarche CSRD : elle est mesurable, traçable, durable, et concerne une pratique quotidienne souvent négligée.
Un petit changement aux grands effets, qui prouve que chaque action opérationnelle peut nourrir un reporting stratégique… quand elle est bien documentée.